Visas 2011: pour voyager au Tibet, il vous faut tout d'abord un visa pour entrer en Chine et un passeport valable 6 mois minimum après la date d'expiration de ce visa. Il vous faut ensuite un permis spécial délivré par le Bureau du Tourisme du Tibet. Pour l'obtenir, il faut théoriquement voyager en "groupe organisé" (avec un effectif de 5 personnes minimum) encadré par une agence de voyage française ou chinoise. Et il vous faut encore d'autres permis de circuler pour certaines régions. Circuler sans permis est passible d'amende plus ou moins sévère, voire d'emprisonnement. Renseignez-vous sur les dernières réglementations en cours très sujettes aux aléas de la politique.

« J’avais décidé de voyager nuitamment et de demeurer cachée pendant le jour, jusqu’à ce que j’ai pénétré assez avant dans le pays, pour que nul ne puisse discerner de façon certaine l’endroit d’où je venais et les chemins que j’avais suivis. » ADN Voyage d'une Parisienne à Lhassa

Le «choix nocturne» d'’ADN est né de ses précédents échecs à gagner le territoire interdit. Donc « choix » d'’ADN  né d'une nécessité à transgresser. Cette transgression  se dessine à chaque pas : elle est une mise en alerte constante de tout le corps. Ce corps doit être non connu,  non-reconnu….  Cet « incognito » qui contre l’’ordre social, devient la pierre angulaire de son périple.Il n'’est pas sans rappeler la première occurrence du terme « incognito » ....  chez Dante…. Celui qui  se fait reconnaître sur la montagne parmi les fantômes du Purgatoire, car son corps  obstrue la lumière du soleil sur la terre.  

ADN et Dante nous suggèrent que le corps  devient à la lumière du jour, un livre offert à la lecture et à l'’interprétation d’’autrui : il est un sillage, une empreinte, une étrangeté…. La nuit avec ses astres le replonge dans l'’acuité de l'’instant, libéré de ce qui le précède et de ce qui advient.

Article sur la performance de Camille Escudero:  http://fluxjazz.canalblog.com/archives/2011/10/05/22240237.html

Mariage Frères Thé Alexandra David Néel

« La ville est une écriture, celui qui se déplace dans la ville, c’est à dire l’usager de la ville (ce que nous sommes tous), est une sorte de lecteur qui, selon ses obligations et ses déplacements, prélève des fragments de l’énoncé pour les actualiser en secret. » Roland Barthes, Sémiologie et Urbanisme.